L'air pétille et crystalise ce merveilleux moment de ma promenade.
L'étang me renvoie, dans son miroir mouvant, un soleil morcelé à l'infini.
Comme tu es doux cher printemps et comme je t'ai attendu et espéré tout au long des jours glacés de cet hiver, que j'ai cru sans fin, avec son vent mordant arnaché comme un cheval en furie me fouettant à chaque sortie, oui je t'ai attendu beau printemps et te voila enfin.