Il y a quelque chose de très triste devant l'étal du poissonnier, ils sont là coucher sur la glace pilée... ils vous regardent bouches béantes dans l'ultime espoir d'une gorgée d'eau, gueules ouvertes dans un cri silencieux d'agonie...
Oui même si on aime manger du poisson, il se dégage de ces étalages une ifinie terreur dans les yeux des poissons, de même qu'une passivité doublée d'une fatalité douloureuse.